L’Asie vit avec le tigre, l’Afrique avec le lion, et l’Amérique du Sud avec le jaguar. Et chez nous, c’est le loup ! C'est un prédateur qui a de nombreuses fonctions bénéfiques au sein de son écosystème. La preuve en cinq points :
Une fois rassasiés, les loups laissent leurs proies sur place. Cela crée une source de nourriture pour d'autres animaux, favorisant la biodiversité. Par exemple, la mésange viendra picorer les restes de graisse ; une aide non négligeable pendant l’hiver.
En compagnie des lynx, les loups agissent comme des régulateurs naturels des populations de méso prédateurs. Les martres, les renards et les ratons laveurs voient leur nombre régulé, permettant ainsi aux petits animaux comme les tétras lyres de prospérer.
Lorsque les loups sont présents, les herbivores évitent les zones où ils auront du mal à fuir. Typiquement, les forêts denses riches en bois mort et petits arbustes. Cette évitement donne à la forêt l'opportunité de se régénérer sans être constamment piétinée ou broutée.
Les loups sont des animaux endurants qui poursuivent leurs proies sur de longues distances. Ainsi, ils attrapent principalement les proies malades, faibles ou âgées. Cette sélection naturelle renforce la santé globale des populations d'herbivores. Les maladies sont donc moins susceptibles de se propager parmi ces populations, préservant ainsi la robustesse de l'écosystème.
Des études menées aux États-Unis ont montré que la présence de loups incitait les herbivores à éviter les zones proches des routes. Résultat : le nombre d'accidents de la route impliquant des animaux sauvages a considérablement diminué.
Les loups, en dépit du défi qu’ils peuvent représenter pour les élevages, incarnent un élément clé de nos écosystèmes. Ils contribuent à maintenir l'équilibre naturel et à soutenir la diversité de la vie sauvage.Il faut donc les protéger et leur permettre de remplir leur rôle vital dans nos forêts européennes.