Marée noire au Brésil
En août, on a découvert une très grande flaque de pétrole flottant dans l’océan Atlantique. Aujourd’hui, le pétrole a dérivé et arrive sur les côtes brésiliennes. Plus de 2200 kilomètres de côte sont pollués ! C’est un désastre pour la faune et la flore qui y vivent !
D’où vient ce pétrole ?
Le pétrole s’est échappé d’un bateau. Il semblerait que ce bateau soit un gros pétrolier grecque appelé Bouboulina qui fait le voyage du Venezuela jusqu’à la Malaisie. Fin juillet, plus de 2500 tonnes de pétrole se sont retrouvées dans l’océan à environ 700 kilomètres des côtes brésiliennes.
Le pétrole a flotté et a voyagé pendant un mois sur l’eau. Depuis la fin du mois d’août, le pétrole s’échoue peu à peu sur les plages du Brésil. C’est une catastrophe ! Plus de 2200 kilomètres de plage (c’est-à-dire plus de 30 fois la côte belge !) sont pollués ! Le pétrole a déjà touché 296 plages dans 9 villes brésiliennes.
© Isaac VEGA / WWF
Le pétrole est mauvais pour les plantes et les animaux
C’est non seulement un désastre pour les personnes qui vivent de la pêche et du tourisme, mais c’est aussi une catastrophe pour des centaines d’animaux (poissons, tortues, baleines, dauphins, crustacés) et toute la végétation de la région. Souillés par le pétrole, ils tombent malades et meurent.
Beaucoup de pétrole se répand aussi dans la mangrove près de la côte. Il coule dans la terre et entre les racines des arbres et devient difficile à récupérer. Une vraie crasse !
Le pétrole arrive aussi en ce moment dans la réserve naturelle Abrolhos, un des plus grands récifs coralliens d’Amérique du Sud. C’est un lieu où vivent des animaux rares et de nombreuses plantes.
Des bénévoles nettoient les plages
Au Brésil, beaucoup de gens se sont retroussés les manches pour nettoyer les plages. Le WWF les aide, notamment en leur fournissant du matériel pour se protéger. Mais nettoyer toutes ces plages, c’est vraiment BEAUCOUP de travail ! Et chaque jour, le pétrole revient. Cela va prendre du temps pour que tout soit propre.
© Brenda Alcantara/EPA
Photo de couverture : © Jorge Sierra WWF