Voici 7 animaux emblématiques dont la population a augmenté grâce aux mesures de conservation mises en place. Du panda géant à la baleine à bosse, ces succès nous rappellent qu’ensemble, tout est possible. Et que nous devons continuer à préserver l’incroyable diversité qui règne sur notre planète, et qui nous tient en vie.
La conservation de la nature est une matière très complexe, faite de hauts et de bas. Heureusement, il y a souvent des succès, petits ou grands. Ils nous nous donnent chaque fois plus de force pour poursuivre nos efforts essentiels, tous ensemble.
Autrefois il était au bord de l'extinction... le panda géant est un véritable symbole de la conservation ! Grâce aux mesures de protection des habitats du panda et à la lutte contre le braconnage, la population du pandas géant en Chine a augmenté. Aujourd’hui, le panda géant n’est plus considéré comme « en danger d’extinction » : il est passé à la catégorie du dessous : « vulnérable ».
Le tigre a lui aussi échappé de peu à l’extinction. En 2010, année du tigre, un projet ambitieux et international appelé “TX2” a vu le jour pour pouvoir sauver ce félin. Des mesures strictes de protection des habitats du tigre, la lutte contre le braconnage et la collaboration internationale ont permis de stabiliser les populations de tigres dans certaines régions d'Asie. Au Népal, leur population a presque doublé en 12 ans ! Bien qu'il reste beaucoup à faire, ces efforts montrent que la préservation des tigres porte ses fruits.
Il y a peu, le rhinocéros indien était en passe de rejoindre les espèces animales éteintes. Le coupable ? Le braconnage intensif. Heureusement, son sort a pris une tournure plus favorable ces dernières années. Grâce à des mesures anti-braconnage qui ont été renforcées, à la création de réserves protégées et aux efforts de sensibilisation, la population de rhinocéros indiens en Asie a augmenté. Youpie, un bel espoir pour cette espèce emblématique !
La population du gorille de montagne a aussi augmenté dans plusieurs régions d’Afrique centrale. Les mesures de protection des parcs nationaux, l'engagement des communautés locales et le développement de l'écotourisme ont permis d'augmenter la population de gorilles de montagne.
En mars 2020, le rhinocéros noir du sud-ouest, l'une des trois sous-espèces de rhinocéros noir, a été reclassé de « vulnérable » à « quasi-menacé » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) après que sa population ait augmenté de plus de 11 %. Bien que le rhinocéros noir soit confrontée à des menaces persistantes dues au braconnage et qu'elle soit toujours classée dans la catégorie « en danger critique d'extinction », sa population n'a cessé d'augmenter depuis 2012. C’est donc une bonne nouvelle !
1927, année fatale pour le bison d’Europe : c’est à ce moment-là que fut aperçu le dernier bison sauvage d’Europe. À cette époque, la chasse intensive et la disparition de son habitat ont eu raison du géant.
Mais grâce aux bisons qui vivaient en captivité, un projet fou a vu le jour… Et est couronné de succès. Depuis 2013, le WWF-Roumanie et Rewilding Europe travaillent pour pouvoir réintroduire l’espèce dans son territoire ancestral, les Carpates, et plus particulièrement en Roumanie. Chaque année, nous relâchons de petits groupes dans les montagnes de Țarcu. Et ils se portent bien ! Aujourd’hui, il est à nouveau possible d’apercevoir des bisons sauvages, cet animal qui semble tout droit sorti de la préhistoire.
La baleine à bosse a longtemps été chassée de façon intensive. Et l’interdiction de la chasse commerciale ne suffisait plus à sauver son sort.
Mais après avoir déployé des efforts considérables pour réduire les prises accessoires dans les pêcheries (tu peux retrouver un article du WWF France ici pour comprendre ce que c’est https://www.wwf.fr/champs-daction/ocean/peche-aquaculture/prises-accessoires) et les collisions entre les navires et la faune, les baleines à bosse se sont rétablies dans plusieurs parties du monde. Rien qu'en Australie, les populations des côtes est et ouest sont deux fois plus nombreuses qu’avant la chasse à la baleine !