Mardi 28 Janvier 2020

100 kilos de déchets dans un cachalot

Image

En Écosse, un cachalot s’est échoué avec 100 kilos de déchets dans l’estomac. C’est énorme ! Des chercheurs ont prélevé les déchets pour comprendre de quoi était composée cette masse d’ordures et d’où elle provient. Ils ont trouvé des cordes, des filets de pêche, des emballages, etc. Pauvre cachalot !  

100 kilos de détritus

En Écosse, des scientifiques ont trouvé un cachalot avec 100 kilos de déchets dans l’estomac. « 100 kilos c’est vraiment beaucoup » constate Mardik Leopold, un biologiste. « Cela arrive qu’on retrouve des détritus mais généralement cela ne fait pas plus de 10 kilos ». Les scientifiques ont trouvé des cordes, des filets de pêche, des sacs, des emballages et des gobelets en plastique et bien d’autres choses.

247xdqqarvqn wd640

Risque d’explosion !

« Le corps d’un cachalot est très bien isolé », explique l’écologiste Mariel. « Quand l’un d’eux s’échoue, la chaleur de son corps ne peut pas s’évacuer correctement. ». Les scientifiques doivent donc faire très attention lors de l'examen d’un cachalot. Ils doivent délicatement libérer l'air chaud de son corps, sinon l'animal peut exploser ! 

ofrxnjha6fdq wd640

Satiété

L’estomac d’un cachalot est un sac aussi grand qu’un homme adulte. L’estomac de ce cachalot était donc rempli de déchets ! Du coup, il sentait que son estomac était plein et il n’avait plus faim.  

La plupart des baleines peuvent rester des mois sans se nourrir et avec des déchets dans l’estomac. Grâce à leur épaisse couche de graisse, les baleines n’ont pas besoin de manger très régulièrement. Cependant, « les cordes trouvées dans l’estomac de ce cachalot étaient encore en bon état. Elles n’étaient donc pas là depuis longtemps. » raconte Mardik Leopold. Les chercheurs pensent que le cachalot est mort à cause de cette masse de déchets.

Les scientifiques ont prélevé les déchets de l’estomac pour les analyser et comprendre d’où ils viennent. Avec ces infos, ils espèrent pouvoir aider d’autres cachalots.

 

Couverture : © Frédéric Bassemayousse/WWF