Le savais-tu ?
Un pont spécial pour les animaux se trouve dans la forêt de Soignes à Bruxelles. Grâce à cela, les animaux peuvent traverser la route en toute sécurité.
Chaque jour, environ 27 000 animaux meurent écrasés par une voiture.
Un corridor biologique (ou corridor vert) est une bande de verdure (étroite) qui relie deux espaces naturels.
Beaucoup d’animaux et de plantes vivent dans des espaces naturels très petits et ça ne leur facilite pas la vie ! Pour les animaux, il est alors difficile de trouver de la nourriture, un bon endroit pour vivre et un partenaire. Si la zone où ils vivent est trop petite, les animaux peuvent même tomber malades.
Une solution est de relier des bois, des forêts, des plaines, etc., les uns aux autres pour créer un plus grand espace de vie pour les animaux. En faisant cela, on augmente la « connectivité » d’un territoire. Cela veut dire que les animaux peuvent se déplacer plus facilement d’une zone à une autre et qu’ils peuvent le faire en toute sécurité. Ainsi, leur habitat devient plus grand !
Notre pays est très petit et beaucoup de personnes y vivent. C’est pourquoi il n’y a pas beaucoup de place pour la nature. Il y a quelques espaces naturels mais ceux-ci sont entourés de villages, de rues, de zones agricoles ou d’usines. L’habitat de nombreux animaux ressemble un peu à une oasis perdue en plein milieu du désert ! C’est loin d’être amusant pour eux !
Le WWF collabore avec d’autres organisations pour reconnecter les espaces naturels entre eux. Cela permet d’aider les plantes comme les animaux.
Relier deux zones naturelles peut se faire en créant une bande de verdure. Cela s’appelle un « corridor vert » ou un « corridor biologique ».
Cette bande peut être une longue haie qui s’étend d’une forêt à une autre. Des animaux tels que les chats sauvages et les souris peuvent se déplacer en toute sécurité le long de la haie jusqu’à l’autre forêt. Autre exemple : s’il y a beaucoup de fleurs sauvages le long d’un champ ou d’une autoroute, les papillons et les insectes peuvent utiliser ce corridor pour voler vers la prairie suivante.
Pour de nombreux animaux, les différentes zones de nature ne doivent pas spécialement se toucher. Les animaux peuvent se rendre d’un espace à un autre en marchant ou en volant. S’il existe quelques zones naturelles où les animaux peuvent se reposer et manger, ceux-ci peuvent survivre.
Les agriculteurs peuvent aider les animaux sauvages en n’utilisant pas de substances toxiques dans leurs champs ou sur leurs terrains. Et toi aussi tu peux les aider ! Par exemple, en transformant ton jardin en un bel espace naturel. Si tout le monde le fait, cela recréera plein de zones propices à la vie sauvage.
Il existe d’autres moyens de connecter la nature. Les écluses ou les barrages sur les rivières posent problème pour de nombreux animaux ! En installant une sorte d’échelle pour poissons, les poissons et les autres animaux aquatiques peuvent à nouveau nager où ils veulent.
Un pont pour animaux ou « écoduc » peut également être utile. Il s’agit d’un pont spécial construit au-dessus des routes. Il y pousse de nombreux arbres et plantes et seuls les animaux peuvent le traverser. Ainsi, ils peuvent passer d’un espace naturel à un autre et ne se font pas renverser par les voitures. Il y a un écoduc dans la forêt de Soignes à Bruxelles.
Le WWF aide les tigres en Asie en reliant entre eux des espaces naturels. Ainsi, les tigres bénéficient d’un plus grand territoire et il est plus facile pour eux de trouver un partenaire !
La loutre aime les berges « sauvages » des rivières, c’est-à-dire des berges où il y a de nombreuses plantes comme des arbres, des arbustes et des roseaux. Un milieu idéal pour se cacher et élever des jeunes ! Nous pouvons aider les loutres en retirant le béton le long des berges et en replantant de la verdure.
Au printemps, de nombreux crapauds et grenouilles se font écraser par les voitures lorsqu’ils quittent leur quartier d’hiver pour se rendre dans des points d’eau. Un « tunnel à grenouilles » peut être utile. Grâce à ce système, les zones où ces animaux passent l’hiver et les points d’eau sont reliés. Et du coup, ils ne se font plus écraser.
Le chat sauvage est très farouche. Il vit dans les forêts sauvages et utilise des passages secrets le long des haies pour se déplacer d’un autre endroit à l’autre. Nous pouvons aider le chat sauvage en plantant des haies entre les forêts. Les haies sont également très appréciées par les oiseaux, les insectes et les plantes !
Le panda géant vit uniquement dans les forêts de bambou en Chine. De nombreux groupes de pandas géants sont isolés les uns des autres en raison de la construction de routes et de voies ferrées. Le WWF tente de relier entre elles les différentes zones naturelles en installant des corridors de bambou.
26/09/2018 - Dans la forêt de Soignes à Bruxelles, le premier pont spécialement dédié aux animaux (on appelle cela un écoduc) est prêt. Grâce à ce pont, les animaux vivant dans la forêt peuvent traverser l’autoroute en toute sécurité.
14/03/2018 - C’est bien une voiture, début mars 2018, qui a percuté le loup retrouvé mort dans le Limbourg ! Il ne s’agit pas de Naya, mais d’un jeune loup mâle.